Installer un réseau de capteurs et de stations de mesures environnementaux et sonores pour cartographier la qualité de l’air, la pollution sonore et la température ressentie à Liège

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Faire de Liège une ville saine où il fait bon vivre est une priorité.  Pour ce faire, intensifier la lutte contre les nuisances urbaines, le contrôle des niveaux de pollution ainsi que la qualité de l’air, notamment au travers de l’installation de capteurs sonores et environnementaux est un défi à relever (qualité de l’air, pollution sonore et température ressentie). Ce réseau se compose d’un grand nombre de mini-stations (~ 200 stations) de mesures autonomes, renfermant des capteurs au prix attractif et disposant d’un système de communication en quasi temps réel. Les principaux paramètres physico-chimiques mesurés seront les concentrations en divers polluants (dioxyde de carbone (CO2), les composés organiques volatils hors méthane (NMCOV), les oxydes d’azote (NO et NO2), l’ozone (O3) et particules fines (PM2.5), quelques variables météorologiques (température, humidité relative et pression atmosphérique) et le bruit.

Une bonne partie des stations seront distribuées sur le territoire de manière à mailler de manière optimale la ville pour mieux connaître la variabilité spatiale et temporelle des paramètres considérés. Une cartographie à haute résolution sera réalisée en combinant les mesures in situ avec des données acquises par télédétection (occupation du sol, thermographie, etc.…) et les sorties de modèles dédiés à la qualité de l’air et aux microclimats urbains. D’autres stations (minimum 4) seront proposées à des écoles, nombreuses à Liège, et abritant un groupe cible très vulnérable, à savoir les enfants. D’autres encore seront disposées à des endroits ciblés par des associations et ONG, ayant identifié des endroits critiques sur le territoire. Quelques capteurs mobiles viendraient compléter l’ensemble pour couvrir tout le territoire.

Les données récoltées pourront être diffusées et visualisées quasi instantanément sur différentes plateformes (site internet, panneaux intelligents, etc.). 

Au final, l’infrastructure mise en place offrira aux citoyen·ne·s une source d’informations pour organiser au mieux ses activités et déplacements (tout particulièrement lors de périodes de pic d’ozone, d’épisodes caniculaires souvent plus prononcés en milieu urbain, etc.) et fournira à l’administration un outil d’aide à la décision pour orienter ses actions futures. 

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