423. Faire respecter le code de la route et garantir la sécurité des piétons, des cyclistes et des automobilistes dans la rue du Beau Mur

Par Peuple et Culture ASBL
Mobilité, Sécurité

Grivegnée-bas

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Un collectif composé d’habitants du quartier de la Bonne Femme et d’associations mutualisent leurs connaissances et leurs compétences depuis plus bientôt deux ans pour réfléchir et penser l’avenir de leur quartier.

La rue du Beau Mur est au cœur du quartier de la Bonne Femme (Grivegnée bas). Cette petite artère de 300m relie la rue Haute-Wez à la rue Basse Wez en direction du quai du Longdoz. Elle permet aux automobilistes qui l’empruntent de se rendre à l’hôpital du Val d’Or, en Outremeuse, à Robermont, Fléron…ou encore de poursuivre leur route sur les voies rapides en direction de l’A25 et ses liaisons autoroutières ou de retrouver le boulevard de Douai en direction d’Angleur et de l’E25.

Les accidents y sont réguliers et, s’il s’agit la plupart du temps d’accrochages légers qui ne font pas nécessairement l’objet de constats de police, ils sont provoqués par des stationnements erratiques et des vitesses supérieures à celle autorisée.

La sécurité des piétons est également impactée par l’absence de passage piéton sur toute la longueur de la rue (300m) ainsi qu’aux carrefours formés par la rue du Beau Mur avec les rues de La Limite, des Oblats et l’avenue Francisco Ferrer.

Il serait possible de remédier à ces problèmes à moindre coût en :

  • Installant deux radars préventifs (au début de la rue du Beau Mur côté Haute-Wez et Basse-Wez).
  • Plaçant des rétroviseurs panoramiques en face de chacun des carrefours pour permettre une visibilité suffisante aux automobilistes et cyclistes qui viennent des rues de la Limite, des Oblats et de l’avenue Francisco Ferrer,
  • Traçant deux passages pour piétons pour permettre de traverser la rue du Beau Mur en toute sécurité et un autre pour l’avenue Francisco Ferrer.
  • Abandonnant le stationnement semi-mensuel rue du Beau Mur au profit de chicanes naturelles en alternant, par le marquage au sol, de part et d’autre de la rue, des emplacements de stationnement.
  • Végétalisant les angles des carrefours de l’avenue Francisco Ferrer, impasse des Oblats et rue de la Limite avec la rue du Beau Mur sur la distance règlementaire de 5m pour empêcher le stationnement de véhicule et prévenir les accidents.
Commentaires
JEAN PAUL E. PIRARD a écrit :
16/06/2019 08:47

Les vitesses en ville sont excessives et sont la source de très nombreux problèmes en cascade.
Une vitesse de 50 km/h est trop élevée, car on sait, qu’en pratique, ce n’est sanctionné, en cas de contrôle, qu’à partir de 65 km/h.
À Liège, la plupart des rues sont trop étroites pour rouler à 50 km/h. À cette vitesse, nombre d’automobilistes ne maîtrisent pas correctement leur véhicule et les risques d’accrochage avec les véhicules garés correctement le long du trottoir à des endroits autorisés sont élevés. Ce qui arrive régulièrement en face de chez moi. Par conséquent, on observe, et c’est toléré par la police, que les voitures soient garées avec deux roues sur le trottoir. Au début, les voitures mordaient de 20 cm ; comme les accidents se répétaient, maintenant, c’est 60 cm, voire plus. Conséquence, les piétons ont quelques difficultés à se déplacer sur les trottoirs sans passer parfois par la chaussée. Ne parlons pas des mamans avec landau ou des PMR qui ne peuvent passer que par la chaussée, à leurs risques et périls puisque les voitures roulent à plus de 50 km/h dans les deux sens.
Il faut réduire quasiment partout la vitesse à 30 km/h. Et certainement dans les rues résidentielles (au sens large). Là, où habitent des personnes qui sont tous des piétons à un moment ou à un autre.
Les ingénieurs spécialistes en circulation automobile ont démontré que la vitesse idéale pour avoir un débit maximum, c’est-à-dire le plus grand nombre de véhicules par heure, était de 28 km/h. Une vitesse supérieure conduit à des embouteillages. Par conséquent, tant pour des raisons de sécurité que de fluidité du trafic, il faut absolument imposer partout le 30 km/h.
Une vitesse plus élevée a simplement comme conséquences que l’on va simplement plus vite d’un embouteillage à un autre, mais également que l’on provoque l’embouteillage par effet d’accordéon.