946. Réaménagement des serres de la rue des Vennes

Nous sommes plusieurs habitants du quartier des Vennes-Fétinnes à passer depuis plusieurs années devant le site des serres de la Ville de Liège rue des Vennes.

Nous avons imaginé un projet de réaménagement des serres pour amener aux habitants du quartier, un lieu dynamique pour apprendre, manger (ou acheter de quoi manger), se divertir, et tisser des liens. 

Autour de ces serres, nous proposons trois activités principales :

1LES ATELIERS DE SENSIBILISATION

Les ateliers liés à la culture en serre ciblent 3 groupes différents :

a. Les groupes scolaires

Nous aimerions que les serres puissent accueillir des classes et proposer des activités pédagogiques autour du thème du respect de l’environnement, de la reconnexion avec la nourriture (« comment pousse ce que l’on mange »), du tri sélectif et des petits gestes du quotidien.

b. Les stages pour enfants (parascolaire)

Ces thèmes pourront être développés de façon plus exhaustive dans des stages durant les vacances scolaires.

Le jardinage est une activité complète qui épanouit les enfants, améliore leur motricité et coordination, et affine leurs sens. C’est aussi une bonne manière de leur faire prendre conscience des saisons.

c. Pour les adultes (atelier à la demande ou «team bulding») : le potager urbain

/ apprendre à créer son potager urbain dans de petits espaces (balcon, terrasse, cours d’immeuble ou d’entreprise...), quels types de plantes choisir en fonction de leurs compatibilités et des saisons, comment semer les graines, quels contenants

choisir, quelle terre utiliser...

/ Différents ateliers, pour les entreprises, destinés à renforcer l’esprit d’équipe avec un moment de détente entre collègues loin du stress quotidien (et qui peut se terminer avec un bon repas dans notre cantine).

 2. LA CANTINE (Lunchs, goûter et petits déjeuner)

Une cantine moderne et actuelle: conviviale et originale, située dans le bâtiment adjacent aux serres, cadre d’exception.

De la ferme à la fourchette, dans ce lieu on servira des plats simples et créatifs (sandwichs, salades, bagels, quiche et des soupes) à base de produits frais et authentiques, produits dans la serre et par nos producteurs locaux.

Voici toute une série d’idées qui donneraient à la cantine du caractère :

/ Un grand espace de jeu pour les enfants.

/ Du mobilier chiné et disponible à la vente (emporter à la maison la chaise où on déjeune c’est quand même très sympa).

/ Un service de «take away».

/ De grandes tables à l’intérieur et à l’extérieur, pour créer un endroit idéal pour un brunch ou un café avec un groupe d’amis.

/ Des cuisiniers « amateurs » et en accord avec la philosophie du projet auront la possibilité de louer nos cuisines pour l’organisation de tables d’hôtes.

 3. POINT DE VENTE : L’ÉPICERIE

Sur place, il y aurait également une épicerie ouverte quotidiennement, approvisionnée par la serre et par les agriculteurs locaux (ou une association existante) afin de fournir à la population urbaine des produits frais, locaux et responsables.

Une fois par semaine un marché avec des producteurs locaux pourrait être organisé dans le hangar couvert (existant) à côté des serres.

 4. MOTIVATIONS

D’une part, notre motivation vient de notre sentiment, commun à de nombreux consommateurs, de savoir de moins en moins d’où proviennent les aliments que nous achetons et dans quelles conditions ils ont été élevés et cultivés.

D’autre part, nous constatons autour de nous qu’énormément d’enfants (surtout en ville) ont une vision floue de notre système alimentaire et de la manière dont pousse ou grandit ce qui se retrouve dans leur assiette.

Enfin, il est estimé que 60% de la population mondiale sera amenée à vivre dans les villes d’ici 2030. Nourrir ces gens va devenir un réel défi, c’est pourquoi il est indispensable de développer des solutions innovantes pour cultiver et distribuer la nourriture en ville.

Les bienfaits de l’agriculture locale dans les villes sont à la fois économiques, sociaux, écologiques et sur la santé.

Si l’agriculture urbaine peut paraître utopique compte tenu du manque de terrains agricoles en ville, elle a pourtant déjà fait ses preuves aux quatre coins du monde.

Il n’est pas nécessaire d’avoir des hectares de terres pour cultiver des légumes, mais il suffit d’un toit, d’un jardin ou d’un balcon pour que les gens se lancent dans la culture de fruits et légumes.