989. Sécurisation des rues des quartiers

Par Walter Haas
Mobilité, Sécurité, Transition climatique, Tourisme

Laveu

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J'encourage les autorités à établir dans le Laveu le système de sécurisation des trottoirs, comme déjà présent dans la rue Saint Gilles, ou des Augustins p.ex.

L'implantation de ces potelets sur un côté de la chaussée sécurise le trottoir et les usagers de celui-ci par rapport à la circulation automobile et ces potelets empêchent aussi le stationnement sauvage sur les trottoir, cela demande pas des grands travaux, mais l'effet de ce dispositif est remarquable.

Il semble que la rue de Joie va être rénover, dans ce contexte je plaide pour une limitation de la vitesse à 30km/h à l'intérieur des quartiers, sauf pour une voie principale qui aurait comme fonction de supporter le trafic des bus et le trafic traversant le quartier et qui joue le rôle de route principale, dans le Laveu, vu sa largeur, c'est clairement le rôle de la rue des Wallons.

Concernant la rue de Joie et sa futur rénovation, vu qu'il s'agit d'une rue résidentielle, il serait opportun de verdoyer la rue en plantant des arbres adaptés et de rétrécir la rue à certains endroit sur les côtés, afin d'obliger les voitures de ralentir et de respecter ainsi les 30km/h.

Finalement je plaide pour une connexion du quartier du Laveu à la piste cyclable qui existent déjà rue du plan incliné et aussi pour l'augmentation de la fréquence de la ligne 8 du TEC, car ce bus vient des Guillemins et travers tout le quartier, ce qui permet une connexion directe avec la gare des Guillemins.

Trop de navetteurs utilisent les environs de la gare et donc le quartier du Laveu pour laisser leur voiture, il faudrait soit créer pou la zone un parking public ou agrandir l'espace pour le parking riverain et veiller au respect de celui-ci.

Le quartier du Laveu connait une anarchie totale concernant le stationnement en rue, y compris de la part des riverains, souvent les bus de la ligne 21 sont bloqués à cause de voitures mal garés.  On trouve des voitures garés sur les trottoirs, garés dans les virages étroites etc.  un vrai schéma de stationnement et son contrôle s'impose pour le bien-être de tout le monde.

Voilà quelques idées pour rendre la vie dans ce quartier encore plus agréable et pour faciliter le quotidien de tout le monde,  il me semble que mes propositions ne demanderait pas des budgets hors normes.

Merci d'en tenir compte dans vos inspirations,

N.B. / j'ai ajouté une photo qui illustre un peu comment on pourrait rétrécir et verdoyer une rue résidentiel, cela doit évidement être adapté à la situation des lieux, mais ceci donne une piste

Commentaires
Isabelle Demaret a écrit :
18/06/2019 12:37

Les trottoirs protégés par des potelets permettent aux piétons de circuler facilement et protègent efficacement les pistes cyclables des voitures qui se garent n'importe où !

JEAN PAUL E. PIRARD a écrit :
19/06/2019 09:11

Certaines personnes prônent l’extension du nombre de places de parking pour les riverains.
C’est une très mauvaise idée et je pense même qu’il faut les supprimer. Pourquoi ?
1° Des places de parking réservées aux riverains veut dire que c’est un quartier qui se referme sur lui-même et qui interdit à « l’étranger » de venir sur ses terres. Donc, un « étranger » au quartier ne peut rendre visite à un ami puisqu’il ne peut plus stationner.
2° On ne devrait pas pouvoir acheter une voiture si on ne dispose pas en même temps d’une place de parking privée à proximité de son domicile (en achetant ou en louant) . Quand on lit que certains ménages disposent de 3 places de riverains et n’ont aucune place de parking privée, il y a certainement là un problème.
3° On peut éviter les voitures ventouses en faisant payer très cher le parking au-delà d’une heure pour les non riverains. Quelqu’un qui laisserait sa voiture toute la journée pour aller au centre-ville ne pourrait venir recharger le parcmètre. Par contre, les riverains disposeraient toujours d’une carte de riverain qui les dispenserait de payer cette taxe de parking.
Malgré ce que pensent certains, les vitesses en ville sont excessives et sont la source de très nombreux problèmes de sécurité en cascade.
Une vitesse maximale de 50 km/h est beaucoup trop élevée, car on sait, qu’en pratique, ce n’est sanctionné, en cas de contrôle, qu’à partir de 65 km/h.
À Liège, la plupart des rues sont trop étroites pour rouler à 50 km/h. À cette vitesse, nombre d’automobilistes ne maîtrisent pas correctement leur véhicule et les risques d’accrochage avec les véhicules garés correctement le long du trottoir à des endroits autorisés sont élevés. Ce qui arrive régulièrement en face de chez moi. On ne compte plus le nombre de voitures défoncées.
Par conséquent, on observe, et c’est parfois toléré par la police, que les voitures soient garées avec deux roues sur le trottoir. Au début, les voitures mordaient de 20 cm sur les trottoirs ; comme les accidents se répétaient à de très nombreuses reprises, maintenant, c’est 60 cm, voire plus. Conséquence, les piétons ont quelques difficultés à se déplacer sur les trottoirs sans passer parfois par la chaussée. Ne parlons pas des mamans avec landau ou des PMR qui ne peuvent passer que par la chaussée, à leurs risques et périls puisque les voitures roulent à plus de 50 km/h dans les deux sens dans la rue des Wallons dont la largeur totale est insuffisante.
Pour éviter d'assister encore à autant d'accidents, il faut réduire quasiment partout la vitesse à 30 km/h en ville. Et certainement dans les rues résidentielles (au sens large). C’est-à-dire, là, où habitent des personnes qui sont tous des piétons à un moment ou à un autre, y compris la rue des Wallons.
Ceci ne doit pas s’appliquer uniquement à Liège centre, mais aussi aux quartiers périphériques et aux anciennes communes : Angleur, Chênée, Grivegnée, Jupille, Sclessin, Wandre…
Les ingénieurs spécialistes en circulation automobile ont démontré que la vitesse idéale pour avoir un débit maximum, c’est-à-dire le plus grand nombre de véhicules par heure, était de 28 km/h. Une vitesse supérieure conduit à des embouteillages. Par conséquent, tant pour des raisons de sécurité que de fluidité du trafic, il faut absolument imposer partout le 30 km/h même sur les axes "structurants".
Une vitesse plus élevée a simplement comme conséquences que l’on va simplement plus vite d’un embouteillage à un autre, mais également que l’on provoque l’embouteillage par « effet accordéon », appelé également « effet chenille ».
Lorsqu’on lit certains commentaires de personnes qui défendent les vitesses excessives, on se dit qu’il reste beaucoup de travail pour faire évoluer les mentalités et les comportements. Alors que dans certains pays, notamment anglo-saxons, ceci est acquis depuis longtemps, même sur les grands axes.